GICRESAIT : Gestion intégrée et concertée des ressources en eau des systèmes aquifère d’Iullemeden, Taoudéni/Tanezrouft et du fleuve Niger

GICRESAIT

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Personne en charge de la pratique innovante

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GICRESAIT est une réplication du projet Géo-Aquifer qui porte sur la gestion intégrée et concertée des ressources en eau des systèmes aquifères d’Iullemeden, Taoudéni/Tanezrouft et du fleuve Niger. Le projet, porté par l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) et mené entre 2010 et 2016 s’est intéressé à l’ensemble du bassin du Système Aquifère d’Iullemeden-Taoudéni-Tanezrouft (SAIT) qui forme un seul et unique système aquifère transfrontalier. L’objectif du projet était d’améliorer significativement la gestion concertée et durable des ressources en eau du SAIT ainsi que celle du fleuve Niger dans un contexte de changement climatique.

Le projet GICRESAIT était basé sur une approche participative avec toutes les parties prenantes et se décline en trois composantes:

  1. L’amélioration des connaissances du SAIT ;
  2. L’évaluation de la vulnérabilité du SAIT et la mise en place d’un cadre de concertation ;
  3. Le renforcement des capacités, la sensibilisation et la communication.

Les principales étapes dans le cadre de ce projet ont été :

  • Le recueil de données relatives à l’hydrogéologie, au cycle de l’eau et des réservoirs auprès des services techniques en charge de la gestion des ressources en eau des sept pays riverains, des organismes de recherche internationaux et sous-régionaux ainsi qu’auprès d’experts reconnus sur le plan international ;
  • La mise en place d’un Système d’Information Géographique (SIG) et d’une base de données structurée et homogène sur l’ensemble du bassin ;
  • L’utilisation de données d’observation de la Terre et des Modèles Numériques de Terrain (MNT) pour contribuer à modéliser la recharge et les prélèvements en eau des cultures ;
  • La modélisation spatiale du système aquifère.

Entité responsable

L’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) est une organisation à caractère international qui opère dans les zones arides, semi-arides, sub-humides et sèches de la région Sahara-Sahel. Créé en 1992, l’OSS est établi à Tunis, en Tunisie, depuis 2000. L’OSS compte parmi ses membres 26 pays africains, 7 pays non africains, 13 organisations. L’OSS initie et facilite les partenariats autour des défis communs liés à la gestion partagée des ressources en eau, à la mise en œuvre des accords internationaux sur la désertification, la biodiversité et le changement climatique dans la région du Sahara et du Sahel.
Les principales actions portées par l’OSS sont :

  • La mise en œuvre des accords multilatéraux sur la désertification, la biodiversité et le changement climatique ;
  • La promotion des initiatives régionales et internationales liées aux défis environnementaux de l’Afrique ;
  • La définition de concepts et l’harmonisation d’approches et de méthodologies en rapport avec la gestion durable des terres et des ressources en eau, et le changement climatique.

L’OSS s’appuie nécessairement sur la transmission des connaissances, le renforcement des capacités et la sensibilisation de toutes les parties prenantes.

Les activités et les projets de l’OSS sont financés respectivement par les contributions volontaires des pays membres, et par les subventions et les dons provenant des partenaires au développement. Grâce à des mécanismes de gouvernance efficaces et à une équipe compétente, multiculturelle et multidisciplinaire, l’OSS apporte une contribution à haute valeur ajoutée dans le paysage institutionnel international et africain.

Explication détaillée

La pratique de gestion mise en place dans le cadre du projet GICRESAIT repose sur différentes étapes.

Investigations hydrogéologiques

Les investigations ont été utilisées afin de mettre en évidence la présence de secteurs qui paraissent receler un potentiel particulier d’exploitation des eaux souterraines : (i) soit d’une liaison avec les eaux de surface, ce qui assure une alimentation régulière qui soutient la ressource en eau, même durant des épisodes de déficit pluviométrique du fait de variations climatiques. Il s’agit :

  • Du Delta intérieur du fleuve Niger au Mali;
  • Du secteur aval des Dallols au Niger et au Nigeria ;
  • Du bassin du Mouhoun en amont de la plaine du Gondoau Burkina Faso ;
  • Du Fossé de Gao au Mali et au Niger.

Soit (ii) de la forte puissance des formations aquifères et de leur perméabilité, qui entrainent la possibilité de débits unitaires élevés dans les ouvrages de captage. Il s’agit :

  • Du secteur de Tahoua au Niger ;
  • Du secteur sud du Dhar de Néma en Mauritanie ;
  • Du Fossé de Nara au Mali.

Base de données 

L’objectif ici était de créer un outil simple d’utilisation et convivial afin de permettre aux gestionnaires de la base de données (OSS et pays partenaires) de consulter et de valoriser les données issues des points d’eau dans un contexte transfrontalier. La base de données a permis d’intégrer des informations sur environ 123 000 points d’eau (séries chronologiques de niveau pour les piézomètres disponibles), des données de pluviométrie (niveaux de précipitations mensuelles de 1960 à 2011 de 50 stations), des données hydrologiques (cotes moyennes trimestrielles et débits moyens mensuels allant de 1960 à 2012 pour 5 stations du fleuve Niger).

Parmi les points d’eau intégrés dans la base de données, certains points n’ont pas d’altitude renseignée, et pour d’autres celle-ci est incertaine. Ainsi, un outil spécifique a été développé basé sur l’utilisation d’un MNT pour pallier cette insuffisance. Les altitudes des points d’eau permettent ainsi d’avoir un référentiel unique et pourront être utilisées pour élaborer des coupes et cartes piézométriques géo-référencées.

Utilisation des données géo-spatiales

Une évaluation des données géo-spatiales disponibles sur la zone a été effectuée et les données ont été sélectionnées de façon à avoir une représentation globale et non perturbée de la zone du SAIT. Les données géo-spatiales choisies sont les suivantes : 

  • MODIS pour la cartographie d’occupation du sol au 1/2 000 000ème ;
  • Les données GlobCover (ESA GlobCover projet) en soutien ;
  • LANDSAT pour la cartographie d’occupation des sols au 1/200 000ème à l’échelle d’un transect Sud-Nord comme zone pilote ;
  • Les données SRTM v4.1 pour le MNT afin d’avoir une topographie homogène et continue sur la zone d’intervention.

Modélisation du système SAIT

Les Systèmes Aquifères d’Iullemeden, Taoudéni-Tanezrouft ont donc été modélisés selon deux modèles mathématiques distincts. Cependant, afin de garantir la continuité géologique, la partie occidentale du modèle SAI a été étendue sur la partie orientale du SAT, sur une bande de 125 000 km2 avec des caractéristiques hydrodynamiques identiques (Fossé de Gao).

Le modèle mathématique a été développé pour établir le bilan en eau de l’ensemble du SAIT : (i) définir les relations hydrauliques entre les eaux souterraines et les écoulements du fleuve Niger, et (ii) simuler le comportement des ressources en eau souterraines face aux variations climatiques notamment en cas de baisse de la pluviosité.

Evaluation de la vulnérabilité 

Deux axes principaux ont été étudiés par les gestionnaires, à savoir : (i) la baisse du niveau des aquifères engendrée par un stress climatique et l’exploitation croissante de la ressource, et (ii) la pollution chimique et bactériologique des aquifères par les activités humaines.

Un système d‘information du risque, bâti à partir de la méthode SIRIS (Système d’Information du Risque par Interaction des Scores), a intégré à la fois les contraintes « physiques » des systèmes aquifères et de leur environnement (recharge, perméabilité, profondeur de l’eau, libre/captif) ainsi que les pressions anthropiques (populations, demande en eau, densité de puits). Les résultats des études ont abouti à une cartographie des zones vulnérables et à risques, qui s’inscrivent donc comme des secteurs prioritaires de gestion.

Indicateurs de suivi-évaluation 

Des indicateurs de suivi-évaluation ont été proposés afin de : (i) mieux connaître les dynamiques sociales et d’aménagement sur la zone du SAIT, (ii) contrôler les effets de ces dynamiques sur l’environnement et sur les systèmes aquifères, (iii) identifier les actions à engager en termes d’aménagement et de préservation.

Les indicateurs proposés pour le pilotage étaient : 

  • Indicateurs de forces motrices : population, superficies agricoles, recensement des puits, forages et barrages, activités industrielles, cheptel ;
  • Indicateurs de pression : quantité de pesticide, volume de production des usines d’eau potable ;
  • Indicateurs d’état : niveaux piézométriques, qualité des eaux souterraines et de surface, température de l’air, pluviométrie, débits des principaux cours d’eau ;
  • Indicateurs d’impacts : tendances des niveaux piézométriques et des précipitations à court et moyen terme, impacts de la qualité des eaux souterraines sur les usages, évolution des rendements agricoles, durée des périodes d’assecs des cours d’eau pérennes ;
  • Indicateurs de réponses : programme d’actions pour la protection des captages, la réduction des pollutions, la sécurisation de l’accès à l’eau, et les politiques réglementaires pour la préservation des eaux.

Stratégie de gestion concertée et intégrée

La stratégie devait reposer sur des connaissances scientifique et techniques fiables et actualisées mais aussi sur la concertation des principaux acteurs. Ainsi a été mis en place un mécanisme de concertation spécifique. Les objectifs de ce mécanisme étaient de : (i) promouvoir une gestion intégrée et concertée des ressources en eau du SAIT, (ii) renforcer la solidarité et promouvoir la coopération et le partage de l’information en vue de faciliter la gestion conjointe des risques, (iii) fixer les règles visant la préservation et la protection de l’environnement et des écosystèmes contre les dégradations et les pollutions, et (iv) faciliter la mise en valeur durable des ressources du SAIT.

Cadre institutionnel

Les parties prenantes du projet GICRESAIT sont :

L’OSS en tant que maître d’ouvrage, et les services techniques des sept pays riverains :

  • L’Agence Nationale des Ressources Hydrauliques (ANRH, Algérie) ;
  • La Direction Générale de l’Eau (Bénin) ;
  • La Direction Générale des Ressources en eau (Burkina Faso) ;
  • La Direction Nationale de l’Hydraulique (Mali) ;
  • Le Centre National des Ressources en Eau (Niger) ;
  • Le Nigeria Hydrological Services Agency (Nigeria) ;

Les partenaires et financeurs du Projet :

  • L’Autorité du Bassin du Niger ;
  • Le centre Régional AGRHYMET ;
  • La Facilité Africaine de l’Eau ;
  • Le Fonds Français pour l’Environnement Mondial.

Cadre géographique

La zone d’étude du projet GICRESAIT couvre une superficie de 2.6 millions de km² partagée entre 7 pays :

  • Algérie (450 952 km²; 17%)
  • Bénin (57 338 km²; 2%) 
  • Burkina-Faso (130 174 km²; 5%)
  • Mali (1 089 407 km²; 41%)
  • Mauritanie (256 374 km²; 10%)
  • Niger (524 813 km²; 20%)
  • Nigéria (120 272 km²; 5%)

Le système étudié est le Système Aquifère d’Iullemeden, Taoudéni/Tanezrouft (SAIT) et du fleuve Niger qui constitue un ensemble de plusieurs nappes d’eaux souterraines logées dans les formations géologiques datées de l’ère Primaire jusqu’au Quaternaire. Les ressources en eau souterraines considérées sont celles des nappes du Continental intercalaire datées du Crétacé supérieur et du Continental terminal datées du tertiaire jusqu’au Quaternaire. Le cours principal du fleuve Niger traverse le Système aquifère sur près de 2 480 km dont 1 700 km au Mali (formant une plaine d’inondation appelée delta intérieur), 540 km au Niger, 140 km au Bénin sous forme de frontière avec le Niger et près de 100 km au Nigéria (traversée du bassin de Sokoto).  Le bassin du système SAIT est caractérisé par plusieurs climats, du Nord au Sud : aride, semi-aride et subhumide sec. Les précipitations annuelles fluctuent de plus de 1 000 mm au Sud à moins de 100 mm au Nord du bassin.

Historique

Les premières études du Système Aquifère d’Iullemeden (SAI ; 2004-2009) avaient abouti à l’adoption d’un protocole d’accord portant création du mécanisme de concertation pour la gestion du système aquifère d’Iullemeden par les ministres en charge de l’eau du Mali, du Niger, et du Nigéria.

En 2013, une étude diagnostique sur le cadre général, juridique, et institutionnel des pays avait été réalisée durant le projet GICRESAIT.

Ses résultats ont fait l’objet d’une réunion des ministres en charge des ressources en eau du SAIT, tenue à Abuja en mars 2014 qui a abouti à un accord de principe sur le protocole de création d’un mécanisme de concertation, doté d’une personnalité juridique, pour la gestion intégrée et concertée des ressources en eau du SAIT.

Preuve des avantages

Le projet a permis d’identifier la présence de secteurs qui recèlent un potentiel particulier d’exploitation des eaux souterraines du fait soit : 

  • D’une liaison avec les eaux de surface, ce qui assure une alimentation régulière qui soutient la ressource en eau, même durant des épisodes de déficit pluviométrique ;
  • Des formations aquifères importantes et très perméables.
Figure 2: Carte des zones identifiées à fort potentiel en eaux souterraines.

Potentiel de reproduction dans la région SUDOE

La pratique présente un potentiel de reproduction à condition d’avoir des données suffisantes (piézométriques, pluviométriques) pour alimenter le modèle mathématique. 

Il est à noter que ce type de projet s’applique préférentiellement aux aquifères transfrontaliers et à leurs problématiques de gouvernance et de partage de la ressource. Ce type de projet présente un potentiel de reproduction intéressant dans le cadre d’une descente d’échelle pour des problématiques de gestion transrégionales.

Ce type de projet nécessite également un soutien financier significatif puisque le projet a reçu le soutien financier de la Facilité Africaine de l’Eau (FAE) et du Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) à hauteur de 1.7 M€.

Perspectives d’évolution

Le travail réalisé dans le cadre du projet GICRESAIT est une première étape réalisée à l’échelle du bassin transfrontalier et des travaux complémentaires sont nécessaires pour approfondir les connaissances des secteurs à fort potentiel identifiés.

Les indicateurs développés dans le cadre du projet ont vocation à être étoffés au fur et à mesure de l’avancée des GIRE nationales sur les zones du SAIT et intégrés dans un cadre de suivi de cette stratégie de gestion intégrée.

Suite aux conclusions du projet, l’OSS a proposé l’élaboration d’un schéma directeur régional contenant des actions prévues pour les ressources du fleuve Niger, inscrites dans le plan d’action pour le développement durable (PADD) de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN). 

Les actions prévues sont :

  • Etablir un diagnostic régional sur les besoins en eau actuels et futurs des pays aux horizons 2030 et 2040 en matière d’alimentation en eau potable, agricole et industrielle, en relation avec l’adaptation au changement du climat ;
  • Identifier les potentialités de développement agricole, minier et industriel par pays ;
  • Planifier une affectation de l’eau à partir des zones à fort potentiel aux horizons 2030 et 2040 et les investissements s’y rapportant ;
  • Renforcer le rôle et l’action d’un mécanisme de concertation.

Ces actions ont pour objectif de : 

  • La satisfaction progressive des besoins en eau des populations ;
  • La mise en valeur des terres arables du bassin, estimées à plus de 137 millions d’hectares ;
  • L’amélioration de la sécurité alimentaire quantitative et qualitative des pays ;
  • La mise en place d’une infrastructure régionale transfrontalière favorisant le développement économique ; 
  • La création d’emplois et l’augmentation du revenu des exploitants agricoles. 

Toutefois, le renforcement des capacités des personnels et des services techniques est nécessaire pour contribuer au développement d’un schéma directeur régional d’affectation des ressources en eau partagées.

Points-clés de la méthode innovante

  • Gestion intégrée d’un aquifère transfrontalier
  • Identification de secteur à fort potentiel d’exploitation en eau souterraine
  • Mécanisme de gestion concertée

Remerciements

La pratique innovante a été suggérée par Yvan KEDAJ (Aqua-Valley) et Abdel Kader DODO, Lamine BABA SY, et Nabil BEN KHATRA (OSS) ont participé à l’entretien.

References

OSS (2014). Gestion intégrée et concertée des ressources en eau du système aquifère Iullemeden – Taoudéni – Tanezrouft. Plaidoyer GICRESAIT : http://www.oss-online.org/sites/default/files/OSS-GICRESAIT-plaidoyer.pdf – consulté en ligne le 14 janvier 2022.

OSS (2017). Note aux décideurs. La mobilisation des eaux souterraines du Système Aquifère d’Iullemeden-Taoudéni/Tanezrouft, un élément de solution ? : http://www.oss-online.org/sites/default/files/OSS-GICRSAIT-Note-Decideurs_Fr.pdf – consulté en ligne le 14 janvier 2022.

OSS (2017). Gestion Intégrée et Concertée des ressources en eau du système aquifère d’Iullemeden Taoudéni-Tanezrouft et du fleuve Niger. Synthèse finale : http://www.oss-online.org/sites/default/files/OSS-GICRESAIT-SynthFinale_Fr.pdf – consulté en ligne le 14 janvier 2022.

OSS (2017). Atlas des ressources en eau du système Aquifère transfrontalier d’Iullemeden, Taoudéni-Tanezrouft : http://www.oss-online.org/sites/default/files/OSS-GICRESAIT-Atlas.pdf – consulté en ligne le 14 janvier 2022.

INTERNET REFERENCES:

Observatoire du Sahara et du Sahel : http://www.oss-online.org/
GICRESAIT-fiche projet : http://www.oss-online.org/gicresait/ – consulté en ligne le 14 janvier 2022.

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